• Les aiguilles de Port Coton

    La côte sauvage des impressionnistes…

    La visite de cette pointe avancée permet de découvrir la sinuosité de la côte, îlots et rochers de toutes formes dont les aiguilles de Port Coton. Leur appellation vient de l’écume fouettée qui, par gros temps, forme de gros flocons mousseux semblables à du coton.

    Le peintre Claude Monet, qui habitait à Kervilahouen, à deux pas de là, a révélé en quelques toiles célèbres la beauté de ces roches dentelées. Il devait à l’origine séjourner juste deux semaines sur l’île, fasciné par la beauté des paysages, il restera deux mois. En impressionniste, il travaille dans la nature, face à l’océan, subissant les assauts du vent et de la mer. Les couleurs sont difficiles à rendre sur la toile, les bleus et les verts tranchent avec les tons qui lui sont familiers. Il peint la tempête avec une large touche nerveuse qui choquera les critiques lorsqu’il exposera l’année suivante.

    Il réalise 39 toiles de la côte sauvage avec trois sites privilégiés : Port Coton (les pyramides et le rocher du Lion), Port Domois et le Port de Goulphar.

    Belle-Île-en-Mer (V)

    Belle-Île-en-Mer (V)

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  • Le Grand Phare et sa sirène de brume

    Pas loin des aiguilles, le petit bâtiment blanc, situé sur la falaise, abritait la sirène de brume de Belle-Île. Actionnée depuis le « Grand Phare », grâce à une liaison électrique et une canalisation d’air comprimé enterrée à un mètre de profondeur, elle avertissait les navigateurs, par mauvais temps, de la proximité des falaises. En 1935, deux murs sont ajoutés à la construction pour étendre la portée du son. Ils ont aujourd’hui disparu.

    Plusieurs blockhaus sont encore bien conservés dans ce secteur, ils datent de l’occupation allemande.

    Un écosystème rare

    Le site abrite un écosystème rare et protégé. Les landes rases à bruyère vagabonde sont une association végétale unique en Europe : les bruyères vagabondes, ciliée (la bruyère ciliée  est une espèce pourvue de cils raides, dont les anthères ne dépassent pas la corolle contrairement au style, commune dans les landes de l'Ouest de la France) et cendrée (la bruyère cendrée,  sous-arbrisseau à tiges ligneuses contournées, petites feuilles linéaires persistantes, verticillées par 3, fleurs rose à violacées, parfois blanches, corolle à 4 pétales soudés, anthères plus courtes que la corolle), se mélangent à l’ajonc maritime dont les fleurs jaunes sentent la noix de coco. C’est un milieu très rare et Belle-Île concentre 80% des surfaces européennes de cet écosystème.


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  • Locmaria

    La commune, fondée en 1070, présente encore aujourd’hui des caractères particuliers qui l’ont toujours distinguée des autres communes de l’île : une agriculture plus développée, un habitat rural dense avec des hameaux importants et une absence presque totale d’activité maritime.

    Point culminant de l’île, Locmaria conjugue de manière exceptionnelle l’âpreté de la côte sauvage avec les falaises les plus hautes de l’île et le charme des grandes plages de Port-Andro, Samzun et des Grands Sables (2 Km de sable fin convenant à la pratique des sports nautiques).

    Locmaria est l’une des 4 communes de Belle-Île-en-Mer, la plus grande des îles de Bretagne.

    Le nom de Locmaria vient de lok (lieu consacré, monastère), et de Maria, emprunté au latin : il signifie donc « monastère dédié à la Vierge Marie ». Locmaria compte 897 habitants sur les 5 400 de l’île. Cernée au nord, à l’est et au sud par la mer, elle est protégée des vents dominants, ce qui la rend propice au développement de l’agriculture.

    En dehors du bourg, ses 33 « villages », ses vallons et ses plages lui confèrent bien des attraits et en fond un territoire calme, varié tout en restant discret mais bien vivant toute l’année.

    La première église de Locmaria aurait été consacrée en 1070. Elle serait donc la plus ancienne de l’île. Un grand corps d'édifice avec le grand autel au pignon du levant, deux bras ornés de chapelles, un clocher en aiguille, sous le toit en lambris des charpentes sous la couverture en ardoises.

    Belle-Île-en-Mer (III)

    Belle-Île-en-Mer (III)

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    Belle-Île-en-Mer (III)

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  • La citadelle Vauban

    Classée monument historique, la citadelle Vauban de Le Palais a défendu Belle Ile en Mer contre ses agresseurs, les pirates, les Espagnols et les Anglais. Vauban y est intervenu, mais cela n’empêcha pas les anglais d’occuper l’ile plus tard, entre 1761 et 1763 lors de la Guerre de 7 Ans. Elle servit de centre de détention au XIXe siècle, prison au cours de la 1ère guerre mondiale, mais servit surtout d’arsenal militaire. La citadelle fut vendue en 1960.

    Belle-Île-en-Mer (I)

    Belle-Île-en-Mer (I)

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    Belle-Île-en-Mer (I)

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  • Le Palais

    J’ai toujours aimé cette île radieuse, riche d'un patrimoine autant historique que naturel, colorée et odorante.

    Ancrée à 15 kilomètres au large de Quiberon, longue de 20 km et de 9 km dans sa largeur, Belle-Île-en-Mer  est la plus grande des îles bretonnes.

    L’île nous offre des sentiers qui nous permettent de partir à la rencontre d'une nature préservée. Battue par les vents et la mer, l’île nous étonne par ses rivages escarpés et l’intensité de ses couleurs. Tout en parcourant cette terre isolée, nous apprécions le port de Sauzon aux maisons typiques colorées, et celui de Le Palais avec son impressionnante citadelle Vauban.

    L'île regorge de sites naturels d'une beauté exceptionnelle qui ont contribué à donner son nom à l'île... la garantie d'une belle échappée !

    Belle-Île-en-Mer (I)


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