• La Cathédrale Saint-André a son aspect hétérogène, il a quelque chose d’inattendu et d’attachant notamment par son clocher indépendant. Ses murs ont vu en 1137 le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et de Louis VII, le futur roi de France puis cinq siècles après, l’union d’Anne d’Autriche et Louis XIII. Au moment de la Révolution elle deviendra un magasin à fourrage… triste destinée pour ce monument qui eut à subir un incendie dévastateur au XIXe siècle. Si bien que son mobilier fut reconstitué avec les dépouilles d’autres églises.
    Le portail royal ouvert dans le mur nord de sa nef  évoque par son style l’apogée du gothique français du XIIIe siècle. Sa restauration a permis de ressusciter son apparence d’origine. En effet, comme beaucoup d’autres cathédrales ses sculptures étaient peintes de couleurs vives pour mieux atteindre l’imagination des populations.

    La tour Pey Berland, du nom de l'archevêque Pey Berland, est le clocher séparé de la Cathédrale Saint-André.


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  • Une ville dont on peut voir les changements spectaculaires est bien la ville de Bordeaux. Ma dernière visite fut un enchantement lors de cette découverte sous un autre jour, la ville historique, la Cathédrale, la balade le long des quais et enfin le fameux pont Jacques-Chaban-Delmas.

    L'Hôtel de ville occupe depuis 1835, à la suite d'un échange avec l'Etat, l'ancien archevêché, appelé Palais Rohan, du nom du prélat qui le fit édifier dans le dernier quart du 18e siècle : Ferdinand Maximilien Mériadeck, prince de Rohan Guémené. 

    Occupé par l'administration départementale de la Gironde à partir de 1790, l'immeuble devint hôtel de la Préfecture sous le Consulat. 

    Le Grand Théâtre de Bordeaux, commandé par le maréchal de Richelieu, gouverneur de Guyenne, et édifié par l'architecte Victor Louis, a été inauguré le 7 avril 1780 avec la représentation de l'Athalie de Jean Racine.

    La façade du Grand Hôtel de Bordeaux de style néoclassique, est en harmonie avec celle du Grand Théâtre, toutes deux étant créées par l’architecte Victor Louis en 1776.

    Michel Ohayon, homme d'affaires Bordelais, décide en 1999 de racheter cette façade et d’autres bâtiments autour avec le projet de réaliser le Grand Hôtel.


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  • Intérieur du logis royal (II/II)

    Anne de Bretagne

    Naît au château de Nantes. L’absence d’héritier mâle détermine très tôt le destin d’Anne. Elle se retrouve à la tête du duché à 11 ans, à la mort de son père. Les hostilités avec la France reprennent alors. Cette crise aboutit à une union sous contrainte avec Charles VIII, roi de France, à Langeais le 6 décembre 1491.

    Elle est sacrée reine l’année suivante, mais seul Charles VIII est habilité à administrer ses biens. Entre 1492 et 1496, elle donne naissance à cinq enfants qui, tous, meurent en bas âge.

    Charles VIII décède accidentellement en 1498. Anne réaffirme son autorité sur la Bretagne. Le 8 janvier 1499 à Nantes, elle épouse le nouveau roi Louis XII, obligation signée dans le contrat du mariage précédent. À nouveau reine de France, elle assume pleinement désormais ses fonctions de duchesse de Bretagne. Elle séjourne à plusieurs reprises à Loches de 1492 à 1511. La construction d’une extension du logis royal est lancée sous le règne de Charles VIII. Vers 1500, Anne fait modifier les plans initiaux en y ajoutant un splendide oratoire gothique flamboyant.

    Des vitraux signés Lobin

    Les vitraux de la collégiale datent essentiellement du XIXe siècle (entre 1849 et 1881). Nombreux d’entre eux sont signés « Lobin », célèbre manufacture de Tours qui a œuvré à la création de vitraux d’église à travers toute la France au XIXe siècle. On trouve des vitraux figuratifs, à motifs géométriques, ou à grisailles. Les baies du bas-côté Sud sont caractérisées par des vitraux à grisailles avec incorporation de médaillons figuratifs datant du XVIe siècle et provenant de l’ancienne église Saint-Ours qui était située dans le fort du même nom.

    Des désordres multiples

    Les vitraux présentent différents désordres : déformation des panneaux, verres brisés et lacunes, calfeutrement détérioré, corrosion des barlotières, absence de grillages de protection, encrassement et empoussièrement général.

    Les travaux à prévoir

    Les vitraux seront restaurés à l’identique au fur et à mesure des travaux de restauration des parements intérieurs ou extérieurs. Ils seront nettoyés, les barlotières traitées, les lacunes et déformations reprises.

    Loches (V/V) suite...

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  • Intérieur du logis royal (I/II)

    Agnès Sorel

    Charles VII a quarante ans quand il rencontre Agnès Sorel en 1443. Il tombe sous le charme de la jeune femme qui en a vingt-quatre. Tous deux vont vivre un amour de six ans, interrompu par la mort de la belle Agnès en 1450, victime d'un «flux de ventre» à la naissance de la quatrième fille qu'elle donne au roi. Rappelons que Charles VII eut également quatorze enfants de son épouse Marie d'Anjou.
    Agnès Sorel, «Dame de Beauté», doit son nom à sa propriété de Beauté-sur-Marne (un cadeau du roi) et, de l'avis des contemporains, à sa réelle beauté. Intelligente et cultivée, elle prend rang de «favorite», c'est-à-dire de première maîtresse officielle du roi.
    Tous deux résideront souvent à Loches. La belle Agnès donnera le ton de la mode : front épilé haut, poitrine largement découverte, étoffes luxueuses. Les femmes sont lasses de la guerre et de son austérité. (Elle se terminera en fanfare par la victoire écrasante de la France à Castillon contre les Anglais en 1453.) La Renaissance approche.

    Source : «Loches, Secrets de pierres» d'Odile Ménard (ISBN 2-9523838-0-4)

    Loches (V/V)

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  • Extérieur du logis royal

    Au XVe siècle, Charles VIII et Louis XII font agrandir le logis en lui adjoignant une partie de style Renaissance. Le logis devient un rendez-vous de chasse - la forêt est toute proche. Les guerres de Religion l'endommagent fortement. Mais, avec les Bourbons, le déclin s'annonce. Sous la Terreur, il devient prison. Sous l'Empire, il abrite une partie de la sous-préfecture, ce qui lui vaut d'être partiellement restauré.

    Le logis royal est célèbre grâce à trois femmes : Jeanne d'Arc qui vient y trouver le dauphin, après Orléans, pour le convaincre d'aller à Reims se faire couronner ; Agnès Sorel, la maîtresse de Charles VII, morte à trente ans ; enfin Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII, puis de Louis XII, qui séjourna à Loches à plusieurs reprises.

    Loches (IV/V)

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