• Basilique Notre-Dame-du-Rosaire (2/2)

    L'orgue a été construit en 1897 par Aristide Cavaillé-Coll ; le financement en fut permis par des collectes organisées en réparation des outrages du roman impie d'Emile Zola intitulé Lourdes et mis à l'Index par le pape Léon XIII. L'orgue a été modifié successivement par un facteur espagnol (Organeria Española d'Azpeitia) en 1971 puis par l'entreprise Pesce Frères entre 2002 et 2005.

     Il fut inauguré par Charles-Marie Widor le 30 mai 1897.

     Il possède trois claviers de 56 notes et un pédalier de 30 notes avec transmission mécanique à Barker.

     

    Lourdes (I/V)

    Lourdes (I/V)

    Lourdes (I/V)

    Lourdes (I/V)

    Lourdes (I/V)

    Lourdes (I/V)

    Lourdes (I/V)


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  • Basilique Notre-Dame-du-Rosaire (1/2)

    La basilique Notre-Dame-du-Rosaire est la seconde en date des trois basiliques de Lourdes, plus important centre de pèlerinage des Hautes-Pyrénées et de France, depuis les apparitions de Lourdes. Consacrée en 1901, elle est dite « basilique inférieure » pour la distinguer des basiliques respectivement désignées « supérieure » et « souterraine », toutes trois faisant partie du complexe des Sanctuaires de Lourdes qui comprend encore l'église Sainte-Bernadette, dernier en date de ses lieux de culte et nombre de chapelles. Il faut noter, en outre, que Lourdes possède aussi en centre ville une église paroissiale, l'église du Sacré-Cœur dont la construction a été lancée par l'abbé Dominique Peyramale, curé de Lourdes à l'époque des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous. Située devant, et en contrebas de la première basilique, la basilique du Rosaire a été construite de 1883 à 1889 sur les plans de Léopold Hardy et consacrée en 1901 pour pallier le manque de place dans cette dernière, au regard du nombre croissant des pèlerins.


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  • Haute de 35 mètres, la porte Cailhau faisait partie des murailles de la ville. En 1864 on trouve comme locataires un écrivain public et un peseur de sel qui seront expulsés pour cause de rénovation (déjà !).

    Depuis ses magnifiques charpentes de chêne, un magnifique panorama s’ouvre sur le doyen des ponts de Bordeaux : le pont de pierre.

    Le touriste qui découvre Bordeaux est d’abord émerveillé par l’imposant ensemble constitué par la façade des quais. Mais souvent il ignore que derrière ce joyau du XVIIIe siècle qu’est la place de la Bourse, se trouve le Quartier Saint Pierre, cœur historique de la ville, avec ses vielles ruelles pittoresques.

    On ne peut quitter ce quartier sans découvrir l’étonnante place du Parlement où se lit la continuité des programmes voulu par les édiles locaux,  mêlant constructions et restitutions à l’identique depuis 1760 !

    L’action décisive des Intendants au XVIIIe siècle permis d’ouvrir le quartier sur la Garonne et son port.  En faisant tomber la muraille médiévale ils dégagèrent la place de la Bourse, la rue Royale et la future place du Parlement. Cette transformation eut pour conséquence de donner à ce quartier sa richesse architecturale unique.

    Le pont de pierre, conçu par les ingénieurs Deschamps et Billaudel, est le premier pont construit en ville, réglant enfin ainsi l’épineux problème de la traversée de la Garonne. La Compagnie du pont de pierre est créée pour financer les travaux, les actionnaires devant être remboursés par un droit de péage. Face à la difficulté d’assurer une solidité parfaite en raison des forts courants, Claude Deschamps imagine, pour la fondation des piles, une assise comprenant des pilots de bois et de pierres consolidés par la vase du fleuve lui-même. 
    Le pont de pierre, long de 486 mètres et doté de 17 arches, a été ouvert à la circulation en 1822.

    Le long des quais, place  Bir-Hakeim, très exactement dans l'axe du pont de pierre et au départ du Cours Victor Hugo se trouve la porte de Bourgogne également connue pendant longtemps sous le nom de porte des Salinières.

    Bordeaux (IV/IV)

    Bordeaux (IV/IV)

    Bordeaux (IV/IV)

    Bordeaux (IV/IV)

    Bordeaux (IV/IV)

    Bordeaux (IV/IV)


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  • Le pont Jacques-Chaban-Delmas, à Bordeaux, est un pont levant franchissant la Garonne entre le pont de pierre et le pont d'Aquitaine.

    Les travaux se sont déroulés d’octobre 2009 à fin décembre 2012. L’ouvrage a été mis en service et ouvert à la circulation le lundi 18 mars 2013.

    La longueur totale du pont est de 575 m et 77 m d’altitude.
    Le tablier du pont se lève à l’horizontal, à la manière d’un ascenseur, le long des 4 pylônes.
    La circulation sur le pont est interrompue environ 2 heures à chaque mouvement du tablier.

    Les bateaux au gabarit maritime, tels les voiliers non démâtés, paquebots ou les grands yachts, peuvent passer lorsque le tablier central est levé et ainsi accéder au cœur du centre historique de bordeaux.

    Bordeaux (III/IV)

    Bordeaux (III/IV)

    Bordeaux (III/IV)

    Bordeaux (III/IV)

    Bordeaux (III/IV)

    Bordeaux (III/IV)

    Bordeaux (III/IV)

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  • La Cathédrale Saint-André a son aspect hétérogène, il a quelque chose d’inattendu et d’attachant notamment par son clocher indépendant. Ses murs ont vu en 1137 le mariage d’Aliénor d’Aquitaine et de Louis VII, le futur roi de France puis cinq siècles après, l’union d’Anne d’Autriche et Louis XIII. Au moment de la Révolution elle deviendra un magasin à fourrage… triste destinée pour ce monument qui eut à subir un incendie dévastateur au XIXe siècle. Si bien que son mobilier fut reconstitué avec les dépouilles d’autres églises.
    Le portail royal ouvert dans le mur nord de sa nef  évoque par son style l’apogée du gothique français du XIIIe siècle. Sa restauration a permis de ressusciter son apparence d’origine. En effet, comme beaucoup d’autres cathédrales ses sculptures étaient peintes de couleurs vives pour mieux atteindre l’imagination des populations.

    La tour Pey Berland, du nom de l'archevêque Pey Berland, est le clocher séparé de la Cathédrale Saint-André.


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