• Bergues est une place fortifiée par Vauban (reconnaissable sur mes photos aériennes), qui peut inonder par ses écluses la plaine marécageuse où elle est située ; elle a pour ouvrage détaché le Fort Français situé sur le canal de Bergues à Dunkerque, et qui, en se liant au Fort Louis, fait des deux villes un même système de défense.

    En 1240, la ville de Bergues obtient, en même temps que Bourbourg, une « keure » (charte, c'est-à-dire un ensemble de lois, établi en accord avec le comte et les échevins) du Comte Thomas de Savoie (Thomas II de Piémont) et de la comtesse Jeanne de Flandres donnant ainsi à la ville un élan supplémentaire. Cette charte sera confirmée en 1406 par Jean-sans-Peur, Duc de Bourgogne et Comte de Flandre.


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  • En allant voir mes amis du Nord en avion, j’ai pris la ville de Bergues du ciel, elle est remarquable par sa disposition. Bergues est située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Historiquement, la ville et ses alentours ont appartenu au Comté de Flandre et relèvent de la zone linguistique flamande.

    Le Beffroi de Bergues, monument symbolique de la ville de Bergues, dans le département du Nord, en France, domine l'hôtel de ville et toute la région environnante.


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  • A deux pas du château D’Aubigny-sur-Nère se trouve le château de La Verrerie.

    L’origine du Château de La Verrerie remonte à 1422.
    Cette année-là, le Roi Charles VII donne le Comté d’Aubigny à Jean Stuart, Comte de Darnley, Connétable d’Ecosse en reconnaissance de ses bons et loyaux services durant la Guerre de Cent Ans, dans la bataille contre les Anglais. Une petite fabrique de verre, située alors au bord du lac mais démolie en 1815 inspira le nom de « La Verrerie ».
    Mais le château ne fut pas construit avant la fin du XVe siècle, période pendant laquelle Béraud Stuart, petit-fils de Jean Stuart, à son retour de la campagne d’Italie, fait ériger le corps de logis principal dans le prolongement de la Chapelle et qui rejoint la Galerie « Renaissance » construite en 1525 par Robert Stuart, gendre de Béraud Stuart et compagnon d’armes de Bayard.

    A noter :

    La similitude des entrées des deux châteaux ; largeur du portail, deux échauguettes chacune (une échauguette est une petite loge carrée ou cylindrique contenant une petite pièce).

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)

    Aubigny-sur-Nère (I/II)


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  • Première ville Ecossaise de France…

    Histoire de la P'tite Bretonne qui deviendra grande…

    Se doutait-elle, la jolie petite Bretonne brune et piquante, du drôle de destin qui l'attendait ? Elle naît en 1649 dans le pays brestois au sein d'une famille noble. Papa s'appelle François de Penhoët, maman Jeanne de Penancoët dame de Keroualle.

    De mauvaises langues anglaises raconteront plus tard comment ses parents, exaspérés par ses mœurs dissolues, l'envoient à Paris chez sa tante mais qu'en chemin elle multiplie les amants...

    En fait, elle eut la chance au fond de son petit manoir breton d'avoir la visite du fils légitime d'Henri IV, François de Vendôme. Sous le charme, il jure de faire quelque chose pour la belle jeune fille et de lui trouver une bonne place à la Cour !

    A la demande de Louis XIV elle séduit le roi anglais, qu'on sait friand du sexe faible.

    En 1673, les Anglais la font duchesse de Porthsmouth avec ce joli blason « En la rose je fleuris », baronne de Petersfield et comtesse de Farnham. On ne l'aime ni en France encore moins en Albion ! La marquise de Sévigné écrit (11/09/1675) :

    « Pour l'Angleterre, Keroualle n'a été trompée en rien. Elle avait envie d'être la maîtresse du roi, elle l'est. Il couche quasi toutes les nuits avec elle, à la vue de toute la cour. Elle a un fils qui vient d'être reconnu, à qui on a donné deux duchés. Elle amasse des trésors et se fait redouter et respecter de qui elle peut... »

    En France, Louis XIV la fait donc duchesse d'Aubigny en lui donnant la terre berrichonne. Le temps passe... Le roi Charles II mort en 1685, Louise décide de rentrer en France. Elle se dirige en Bretagne puis dans le Berry où elle s’installe à Aubigny pour finir ses jours (riche) à 85 ans.


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  • L’église Saint-Étienne de Briare :

    C’est une église de style architectural romano-byzantin. Son origine remonte au VIe siècle quand une chapelle déjà ornée de mosaïques et dédiée à Saint Étienne le premier diacre ordonné par les apôtres et martyr de la chrétienté, vient remplacer le temple auparavant consacré au dieu romain Bacchus.

    Monument à Jean-Félix Bapterosses :

    Ce monument présente un buste en bronze signé Chapu. Jean-Félix Bapterosses est représenté en costume moderne, avec lunettes et rosette à la boutonnière.

    Pont-Canal :

    Construit de 1890 à 1896, ce pont-canal métallique enjambe la Loire d'un pas de géant pour relier le canal latéral à la Loire au canal de Briare. Bordé de 72 lampadaires et de superbes pilastres ornés d'armoiries à chaque extrémité, il résume là le génie des hommes dans toute leur maîtrise du fer et de la pierre sans sacrifier l'esthétique de l'édifice. S’il révèle sa beauté monumentale sous un ciel d’azur, son charme opère lorsque son miroir d'eau s’évanouit dans les brumes matinales qui s'élèvent au-dessus du fleuve…

    La Trézée est un affluent en rive droite de la Loire. De même que son affluent le ru de Pont Chevron et le ruisseau de Sainte-Geneviève, elle fait partie des cours d'eau contribuant à l'alimentation du canal de Briare avec lequel son cours est intimement lié sur sa partie aval.

    Le salon de thé, repéré par le symbole (x) sur ma photo aérienne : 

    De belles compositions réalisées en chocolat à l’endroit où nous avons pris le café qui se trouve juste à coté du Pont-canal.

    Mosaïques et Émaux de Briare :

    Connue pour sa fabrique d’émaux, un petit tour pour l’achat des émaux et la visite du musée de cette jolie ville.

    Au milieu du XIXe siècle, l'ingénieur Jean-Félix Bapterosse crée la manufacture de Briare, pour y fabriquer des boutons et des perles puis, plus tard de la mosaïque. À cette époque, la reconnaissance mondiale de la beauté des couleurs Briare lui vaudra le surnom de « Cité des Perles ».

    Pour finir, une de mes photos prise dans le restaurant où j’ai déjeuné, cette magnifique mosaïque représentant un brochet, avis aux amateurs de mosaïque.


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