• Un petit village situé au pied du Sancy.

    Jusqu’au Moyen Age, la forêt couvrait les plateaux de la commune peu habités. Au cours des Xe et XIIIe siècles, les défrichements se sont généralisés car la population développe les surfaces cultivables.

    Les profondes modifications de l’activité agricole ont conduit à une véritable culture de l’herbe sur les plateaux.

    Les estives ou pâturages d’altitude situés au dessus de l’étage agricole accueillaient, et accueillent encore, durant les mois de mai à octobre les troupeaux de Salers, Aubrac… et leurs gardiens qui vivaient dans les burons et fabriquaient les fromages (Saint-nectaire et Cantal).

    Le maintien d’une activité agricole constitue l’une des composantes essentielles d’un développement équilibré du territoire. L’agriculture remplit, en plus de sa fonction économique, une mission d’accueil et de gestion environnementale et paysagère.

    Dans cet air pur de la montagne d’auvergne, j’ai pris ce beau papillon…

    Je me suis intéressé aux tourbières locales.

    Voici les deux principales tourbières. A noter que lors de ma visite, celles-ci étaient agrémentées d’œuvres d’art :

    La Tourbière de Gayme

    Tourbière au milieu des bois dont l'exploitation passée a laissé un lac.

    Les tourbières sont des marécages acides à sphaignes, droseras...où se forme la tourbe.
    La commune de Picherande compte une quinzaine de tourbières aux surfaces variées. La Tourbière de Gayme exploitée pendant 30 ans pour l'extraction de la tourbe était une des plus importantes. Aujourd'hui réaménagée en sentier découverte par la commune de Picherande et Le Parc Régional des Volcans d'Auvergne, c'est une balade en boucle d'une heure avec panneaux descriptifs du milieu (les tourbières).

    La Tourbière de la Barthe

    Treize  "Diatomées mégascopiques"  flottent sur la tourbière de la Barthe, à Picherande. Imaginées par l’artiste plasticienne Prisca Cosnier, ces algues cellulaires, invisibles à l’œil nu, sont mises en scène dans le cadre de l’exposition d’art contemporain Horizons « Arts Nature ». La colonie de diatomées est photoluminescente à la nuit tombée.  Des coquilles en plastiques flottantes... on aime... ou pas.

    Les deux lacs sur la photo de l’article précédent sont les lacs de Montcineyre et Bourdouze

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…

    Picherande (Puy-de-Dôme)…


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  • Elle est connue pour ses vestiges romains particulièrement riches dont un pont à arche unique, ainsi que pour sa cité médiévale et sa cathédrale. Ce qui caractérise particulièrement Vaison, c'est la possibilité de voir dans un même mouvement les villes antique, médiévale et moderne, comme si on pouvait embrasser 2 000 ans d'histoire d'un seul coup d'œil, quitte à oublier les discontinuités qui n'ont pas manqué de troubler le passé vaisonnais.

    Une pensée émue quand j’ai parcouru les rues de Vaison-la-Romaine malgré les belles couleurs de Provence, j’ai pensé à tous les Vaisonnaises/Vaisonnais qui étaient dans la galère lors de l’inondation meurtrière de la rivière Ouvèze.

    Sur une de mes photos, l'un des ponts enjambant l’Ouvèze, est le célèbre pont romain, ayant résisté à un bombardement allemand et à la crue du 22 septembre 1992.

    Vaison-la-Romaine

    Vaison-la-Romaine

    Vaison-la-Romaine

    Vaison-la-Romaine

    Vaison-la-Romaine

    Vaison-la-Romaine

    Vaison-la-Romaine


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  • C’est en visitant ce charmant village de La Romieu (Gers) que je suis tombé sur la légende des chats, en voici la narration :

    En l'année de grâce 1338, dans un village de Gascogne appelé LA ROMIEU, célèbre par sa belle collégiale édifiée depuis 20 ans, vivaient heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron, et sa femme l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et les fruits du jardin, la table était garnie.

    Ils étaient mariés depuis 3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent Angéline.

    Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait. Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.

    La petite fût recueillie par une voisine, et grandit avec ses enfants comme leur sœur. Angéline montrait une grande attirance pour les chats. Il y en avait toujours deux ou trois autour d'elle qui, la nuit, dormaient dans son lit. Elle partageait souvent son écuelle avec eux.

    Angéline au fil des ans, devenait une solide jeune fille qui aidait bien ses parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses chats. L'an 1342 et les deux années suivantes, l'hiver fut rude, et le printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution par le seigneur Arnaud d'Aux des réserves de la Collégiale, les habitants de LA ROMIEU n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et en firent de la gibelotte.

    Les parents d'Angéline, sachant combien elle aimait les siens, acceptèrent qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher, car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline enfermait donc le jour les deux minous dans le grenier, et la nuit les laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des champignons, mais c'était piètre pitance. Très amaigris, ils purent néanmoins, surmonter cette triste période et des temps plus cléments permirent enfin de récolter de quoi vivre.

    Mais à LA ROMIEU, où les chats avaient disparu, les rats avaient proliféré au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébattaient dans le grenier. Heureusement, la maison était isolée.

    Les villageois se lamentaient devant les dégâts causés par les rats. C'est alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva LA ROMIEU d'un nouveau malheur.

    La légende dit aussi que le visage d'Angéline, au fil des ans, ressembla de plus en plus à un chat et que ses oreilles se transformèrent en oreilles de chat.

    C'est en écoutant une grand-mère raconter à ses petits enfants la légende des chats d'Angéline, qu'un sculpteur Orléanais aujourd'hui décédé, Maurice SERREAU, eut l'idée de la faire revivre en déposant des sculptures de chats autour de la place.


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  • La Romieu fût au départ un modeste prieuré fondé par deux moines de retour d’un pèlerinage à Rome, d’où le nom “LARROUMIEU” signifiant en gascon “PELERIN”. Cette fondation serait datée de 1062.
    La Collégiale Saint Pierre

    Au XIVe siècle, le village prit de l’importance lorsqu’ Arnaud d’Aux, haut dignitaire de la Cour Pontificale et enfant du pays, éleva dans le village la Collégiale Saint Pierre (1312-1318), le cloître et le palais. Il transforma la communauté Bénédictine en un collège de 14 chanoines réguliers, dirigés par un doyen et un sous doyen.
    L’église collégiale construite entre 1312 et 1318 a le plan d’une grande chapelle. Elle n’a pas d’accès direct à la rue, car elle est fermée au peuple jusqu’à la révolution française. L’accès à l’église se fait au travers du cloître gothique. L’église collégiale est bâtie entre deux tours de 33 m de haut. La tour octogonale à l’Est dans laquelle il est possible d’accéder.

    La tour du Cardinal d'Aux

    Elle a été construite entre 1313 et 1318. Elle est située au sud-ouest de la collégiale Saint-Pierre. La tour est le seul vestige du manoir du cardinal Arnaud d'Aux, cousin du pape Clément V, fondateur de la collégiale de La Romieu. 

     

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)

    La Romieu (II/III)


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  • Situé entre Agen au Nord et Auch au Sud, La Romieu et sa collégiale constituent une étape à la croisée des chemins partant du Puy et de Rocamadour vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Tirant son nom du gascon «Roumiou», qui signifie «pèlerin», le village a en effet été fondé à la fin du XIe siècle par Albert, moine allemand de retour d’un pèlerinage à Rome. Les lieux prennent une autre dimension au XIVe siècle lorsque le puissant cardinal Arnaud d’Aux, cousin du Pape Clément V et originaire du village, fait ériger la collégiale Saint-Pierre. Classé au Patrimoine Mondial par l’UNESCO, l’édifice a survécu aux affres des guerres de religion et de la Révolution pour offrir aujourd’hui au visiteur la beauté solennelle de Vendredi 29 juin 2018 à Montpeyroux (Puy-de-Dôme), la Commission Qualité des Plus Beaux Villages de France, instance en charge des décisions de classement au sein de l’association nationale, a retenu la candidature du village de La Romieu, dans le département du Gers. Comme toutes les autres communes classées, le village fera l’objet d’une ré-expertise dans un délai de 6 à 9 ans, son cloître gothique, son haut clocher carré surmonté d’une tour octogonale ou encore les fresques récemment restaurées de sa sacristie. A ses pieds, le village ne dépareille pas. Son unité architecturale, ses façades de pierre claire et sa place à arcades, typiques de la région, ont tout autant convaincu les membres de la Commission Qualité des Plus Beaux Villages de France qui a donc voté en faveur du classement de la commune. La Romieu offre ainsi au département du Gers son sixième village classé après Montréal (1982), Sarrant (1999), Larressingle (2002), Fourcès (2003) et Lavardens (2011).

     


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