• Le hameau de Bois-Richeux

    Les origines de Bois-Richeux, hameau dépendant des communes de Pierres et de Néron :
    Ce hameau porte successivement les noms suivants :

    NEMUS RICHENDIS (1160)
    BOECUS RICHOLDIS (1180)
    BOSCUS RICHOUDI (1350)
    Puis BOIS RICHOUT, BOIS RICHARD, BOYS RICHEUS et enfin BOIS RICHEUX.
    Dès le XIIe siècle, on avait essarté la plus grande partie des bois qui couvraient le territoire où ce hameau prit naissance. C’est le grand chantre Amaury qui établit la villa de Bois-Richeux. Il en fit construire trois autres : Tournainville, Eglancourt, Sainte Joie (ancien hameau de Villiers-le-morhier). Elles formaient avec celle de Challet-Trémemont-Chantepie (ancien hameau de Meslay-le-Vidame) Auvilliers (Meslay-le-Vidame) et Fresnay, la première des neuf villas franches du chapitre de Chartres.
    En 1113, les moines de Thiron avaient, à Bois Richeux, une église ou abbaye dont il ne reste plus aujourd’hui aucun vestige. La chapelle Saint-Gilles de Bois-Richeux est mentionnée en 1490. Les matériaux propres à bâtir ont servi en 1827 à la construction du moulin de Pierres.
    Au XIVe siècle, le chapitre de Chartres avait à Bois-Richeux, dans la paroisse de Pierres, 300 sous à prendre le jour de la Saint Rémi, sur les hostices (habitation des hôtes ou colons) de ladite Villa, 22 setiers d’avoine (mesure de Nogent le Roi) qui valaient environ 7 setiers et 3 raises (1 raise contenait 4 coupes ou poignées) avec les rentes (les rentes étaient un droit payé au seigneur pour l’aliénation d’une terre dépendante de la seigneurie. Cela correspond au droit de mutation d’aujourd’hui) et la justice (ceux qui avaient le droit de juger étaient dits avoir haute, moyenne ou basse justice, suivant que leur compétence était plus ou moins étendue.

    En 1861, Bois-Richeux possédait une maison-un ménage- deux habitants.

    Christian


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  • Le Mêle-sur-Sarthe :

    Commune située dans le département de l'Orne en région Normandie.

    La commune possède une Base de Loisirs, située sur un plan d’eau de 16 hectares au bord de la rivière La Sarthe. À vélo, on découvre la Voie Verte. Aménagée sur les 62 kilomètres de l’ancienne voie ferrée, elle fait partie de la Véloscénie, itinéraire vélo qui relie Paris au Mont Saint Michel.

    Une curiosité, le château d’eau à coté de l’église.

    Christian

    21 – Plaisir de voler

    21 – Plaisir de voler

    21 – Plaisir de voler

    21 – Plaisir de voler

    21 – Plaisir de voler

    21 – Plaisir de voler

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  • L'ensemble des quinze verrières du XIIIe siècle de la chapelle haute constitue un joyau de l'art du vitrail qui a, dès son origine, fondé la notoriété de la Sainte-Chapelle.

    La restauration des baies, qui a débuté en 2008 et s'est achevé en 2014, et la restauration de la rose occidentale, consistaient en un nettoyage des verres, des plombs et des structures métalliques des verrières, et la restauration des façades de l'édifice et de ses sculptures. Les travaux ont été conduits par l'architecte en chef des monuments historiques, Alain-Charles Perrot pour les verrières 101, 103 et 105, puis par Christophe Bottineau pour les verrières 107, 109, 111 et 113 et pour la rose.

    Les vitraux étaient très encrassés et leurs motifs parfois peu lisibles. La grisaille, c'est-à-dire le dessin déposé sur la face interne des verres colorés, se conserve moins bien conservée lorsqu'elle a été apposée après la cuisson. Sur un grand nombre de vitraux, elle s'était dégradée du fait de la condensation de l'eau sur la paroi. De plus, un vernis appliqué sur les verrières au milieu du XXe siècle avait noirci avec le temps, assombrissant les vitraux.

    Quant aux façades de la Sainte-Chapelle, elles étaient elles aussi encrassées du fait de la pollution, et les sculptures et gargouilles qui l'ornent étaient à quelques endroits détériorées ; certaines parties étaient manquantes.

    Christian

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)

    La Sainte-Chapelle (III/III)


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  • Un petit résumé d’un W-E entre le chantier médiéval de Guédelon et constaté l’avancement du chantier ainsi qu’une une petite balade sur le Pont Canal de Briare. Guédelon et ses ânes avec une découverte, leur jolie robe tachetée. Nous avons aussi pris en compte l’invitation du chanteur en chocolat pour déguster,  soit une glace exotique ou une chimère en chocolat du pont canal et bien sur sans oublier la boisson des amis à quatre pattes.

    Chantier médiéval de Guédelon


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  • Le Lot :

    "Le Lot ou plutôt : l'Olt (son toponyme véritable) est l'antique Oltis qui prend sa source au pays des Gabales ''Le Gévaudan'', dans le massif du Goulet qui culmine à 1497 mètres. Sa source se situe à 1382 m d'altitude non loin du village d'Alpiers (Lozère). 
    Sur une distance totale de 471 km la rivière d'Olt baigne quatre régions naturelles : Le Gévaudan (la Lozère), le Rouergue (l'Aveyron), un peu de la haute Auvergne (le Cantal), Le Quercy (le Lot) et l'Agenais (le Lot-et-Garonne) où elle conflue avec la Garonne à Aiguillon, à la pointe du Rébéquet." 
    "Seule voie longitudinale vers l'Aquitaine (Quercy, Agenais, Bordelais) l'Olt, à partir du confluent de la Truyère, fut le grand chemin fluvial antique. Sur une longueur totale dépassant 470 km seuls 256 km de la basse vallée - du port de Livinhac (Bouquiès) à Aiguillon - et 41 km de la haute vallée, dite montagnarde d'Entraygues à Marcenac (près de Livinhac) - soit au total 297 km, seront depuis le haut moyen âge, le moyen de communication et la voie la plus utilisée pour atteindre la Garonne. 
    Le Lot, depuis Entrayges, n'était navigable et flottable, au maximum, que de quatre à cinq mois par an. Ainsi affirme un proverbe Occitan : De la Sant Martin (11 novembre) a la Sant Jòrdi (23 avril) l'Aiga es merchanda, se lo temps s'i prèsta. Communément, aux XV, XVI et XVII siècles la période navigable commençait à la Saint-Michel (29 septembre) et s'interrompait vers la Saint-Jean (24 juin). " 
    Les bateaux :

    "Les actes notariaux, provenant du fond Jany et du Sieur Albespy, notaire royal de la cité d’Entraygues, de 1641 à 1689, nous révèlent exactement ce qu'étaient les embarcations d'alors servant au transport fluvial des Merrains et leur acheminement vers la basse vallée d'Olt..... 
    Le 18 février 1641 est passé un contrat de construction de bateau, Sive Macau pour Estre conduit chargé de marraim à la ville de Villeneuve en Agenais..... Le prix de la gabarre,qui devait mesurer 20 Aunes (20 m de longueur ), neuf Palms de largeur en Solle ( 2,92 m ) et cinq Palms de hauteur (1,62 m ) était à livrer à la prochaine feste Saint Michel Archange (le 29/09/1671). Le prix était fixé à six vingt douze livres (132 livres) pour le bateau et pour le chargement et convoyement du Merrain, à 33 livres le millier. Le coût total était de quatre cent trente huit livres, y compris le cordage nécessaire et l'acheminement ( 9 livres ). La charge de Merrain était plus haute que la profondeur du bateau"...... 
    "La majorité des Gabarriers vendaient à destination le chargement de Merrains, ainsi que le bateau destiné à poursuivre sa carrière en basse vallée d'Olt. La gabarre était également vendue en pièces détachées, soit pour bois d'oeuvre, soit pour bois de chauffage.... Il est à remarquer que les départs, soit d’Entraygues, soit de Montarnal, s'effectuaient par équipes de trois ou quatre gabarres, formant ainsi convoi. "
    Les marchandises transportées

    ·      Le vin est un produit clef de l'économie médiévale. Au cours du XIIIe siècle les bourgeois Bordelais obtiennent de leur roi-duc plusieurs privilèges : Interdiction de l'apport des vins du "Haut pays" avant le 11 novembre puis le 25 décembre et liberté de commerce dans tout le royaume.
    * Le charbon : Le bassin houiller de Decazeville est systématiquement exploité à partir de 1835 - 1850
    * Les Merrains : Pièces de bois de chêne ou de châtaignier pour la confection des fûts (pour le vin)
    * Les bois : bois de chauffage, bois d'œuvre
    * Les produits agricoles : blés, farines
    * Les produits industriels : sable, pierre
    * Produits divers : sel, poissons (morue, stockfish) 
    En effet, dans le courant du XIXème siècle, au retour de Bordeaux, les hommes rapportaient épices et poissons de mer, notamment la fameuse morue séchée et fumée appelée "Stockfish". (les hommes émigrés de Pologne venus travailler au bassin minier de Decazeville firent découvrir le plat à la population locale). Les Occitans l'appelèrent alors "Estofis" et nommèrent " Estofinado" son dérivé préparé avec des pommes de terre.
    Au début du siècle vivait encore, à Entraygues, le dernier responsable de la navigation sur le lot, Turlan, dénommé " l'Amiral", mort en 1912. Le coup de grâce fut porté au transport fluvial avec le développement du chemin de fer et du transport routier à la fin du XIXe siècle (1880/1900).

    De nos jours, les gabarres ont laissé place aux embarcations de loisir, canoës et autres.


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