•  La plage d’Olmucciu, je me souviens de cette plage lorsque j’ai passé mes vacances à Ste Lucie de Porto Vecchio il y a déjà trente ans (eh oui, le temps passe), par contre je ne vois pas le parasol que j’ai oublié sur la plage (sourire).

     Et que dire de ces plages, Piantarella et  du petit Spérone avec cette eau transparente…

     

    Bonne journée, Chris 

     


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    Dans mon survol de l’île j’ai dénombré pas mal de tours, je mets en exemple cinq Tours au hasard, mais le plus simple est de reprendre la liste exhaustive de la base Mérimée.

     

    Dans un rapport à son ministre faisant suite à la visite d'inspection qu'il fit en Corse, en automne 1839, durant deux mois, Prosper Mérimée, directeur des monuments historiques de France, a écrit :

     

    « Le littoral de la Corse était défendu par des tours dont la construction ne remonte pas au-delà du XIVe siècle. Ces constructions ont eu lieu aux dépens des habitants, qui se sont imposés extraordinairement pour garantir leur littoral des incursions des pirates barbaresques. Le nombre de ces tours était de 85 au commencement du XVIIIe siècle. »

     

    Prosper Mérimée - Notes d'un voyage en Corse

     

    Et de citer Canari, [] historien du XVIIe siècle, qui en avait fait la répartition de la manière suivante :

     

    - 15 sur la côte nord de l'île.

     

    - 34 sur la côte occidentale.

     

    - 6 sur la côte méridionale.

     

    - 30 sur la côte orientale

     

    « La plupart datent des XVe et XVIe siècles et même du XVIIIe siècle. Sauf quelques détails insignifiants, toutes me semblent bâties sur le même modèle, ce qui indiquerait que leur érection aurait eu lieu par suite d'une mesure générale. Elles se composent d'une salle basse, ordinairement voûtée, servant de magasin ; d'un étage au-dessus, destiné à loger la garnison ; enfin, d'une plate-forme entourée de créneaux et quelquefois de mâchicoulis. Le magasin ou salle basse ne communique pas avec l'extérieur. On entre dans la tour par le premier étage, en montant un escalier oblique, souvent une échelle, et une fois qu'elle était retirée en dedans, une demi-douzaine d'hommes pouvait tenir tout un jour dans cette petite forteresse contre des centaines d'assaillants. »

     

    Bonne journée, Chris

     


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  • Arrivant sur la mer et longeant la côte Est (moins découpée que la côte Ouest), je passe à proximité de la base militaire de la Solenzara, un aérodrome non ouvert à la CAP (CAP = circulation aérienne publique). Sur cet emplacement, un premier aérodrome fut construit en 1944 pour la 12th USAAF qui en bâtit plusieurs autres sur ce que l'on a parfois surnommé l'USS Corsica durant la Seconde Guerre mondiale. Des unités de chasse et de bombardement moyen déployées sur le site ont soutenu entre autres le débarquement de Provence.

     Le site actuel fut initié par le projet de construction de quatre bases par l'OTAN afin d'assurer l'entraînement des escadres de chasse américaines, belges, néerlandaises et françaises. La BA 126 peut accueillir jusqu'à 40 chasseurs et 10 avions de transport tactique et sa piste de 2 627m permettrait de recevoir des avions de transport stratégique et des ravitailleurs en vol. La garnison compte en temps normal 950 personnels.

     

    Bonne journée, Chris

     

      

     


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  •  L'étang d'Urbino est situé au nord de la commune de Ghisonaccia, à la limite sud d'Aléria. Il a grossièrement la forme d'un carré de 4 kilomètres de côté, séparé de la mer Tyrrhénienne par un cordon littoral nommé Foce de Fierascuti. Il est bordé de marais (« pozzi »), et entouré de collines dont l'altitude atteint 50 mètres à l'ouest (pointe d'Albaretto), 10 à 20 mètres au nord (domaine de Casabianda) et au sud (domaine de Pinia, zone de nature protégée, propriété du conservatoire du littoral).

     Une presqu'île (« Isola longa »), portant une route d'accès, s'avance jusqu'au milieu de l'étang depuis l'ouest. Une île (« Isola d'Urbino ») se trouve au sud de la presqu'île.

     L'étang d'Urbino est un des plus grands étangs de la plaine orientale. Réputé par son ostréiculture depuis l'Antiquité, il reste aujourd'hui encore un haut lieu ostréicole. Les Romains envoyaient les huîtres à Rome après avoir ôté leurs coquilles et entreposées dans des jarres de terre cuite. Ici, les oiseaux sédentaires et migrateurs sont rois. L'équilibre écologique est extrêmement fragile et il est conseillé de respecter les consignes pour éviter de détruire cette merveille ornithologique.

     

    Bonne journée, Chris

     


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  •  En descendant la vallée vers Aléria, un survol du Tavignano, plus long fleuve de Corse après le Golo, 88,7 km naît au-dessus du lac de Nino à 1743 m d'altitude, à la limite entre les communes de Corte et Casamaccioli, à moins de deux kilomètres du Punta Artica (2327 m) et au sud des sources et de la vallée du Golo.

     Il coule globalement de l'ouest vers l'est.

     Il se jette dans la mer Tyrrhénienne au Sud de la plage de Padulone par un petit estuaire qui prolonge un petit étang, tout près d'Aléria sur la côte orientale de l'île.

     Les fleuves côtiers voisins sont au nord la Bravona et au sud le Fiumorbo.

     

    Bonne journée, Chris

     


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