• Aire sur l’Adour est une étape importante sur le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle.

    Faire une randonnée de 15 km autour de ville est très vivifiant.

    Christian


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  • Selon la légende, c’est au Mas vers 480 que Quitterie, jeune princesse wisigothe Chrétienne, subit le martyre pour avoir refusé d’abjurer sa foi pour se marier avec un prince wisigoth arien. Cette sainte céphalophore est à l’origine d’un culte profond et du passage dans la ville des pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle.

    Aire a été évêché durant quinze siècles : le premier évêque est attesté en 507 au Concile d’Agde, sous le nom de Marcellus. Les évêques ont modelé la vie religieuse mais ils ont aussi eu un poids important sur la vie économique et éducative.

    A la fin du XIème siècle, un évêque fit bâtir la cathédrale Saint-Jean-Baptiste (sans doute sur les fondements de l’ancien édifice), tandis qu’à la même époque, au Mas et à côté de l’abbaye bénédictine, fut construite l’église Sainte-Quitterie (de son nom primitif église Saint Pierre).

    Christian


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  • C’est l’une des plus anciennes villes du département des Landes. Son origine date probablement d’un peuplement celte qui dénomma ce lieu « Atura ».

    En 56 avant J-C la cité fut le siège d’une bataille entre les troupes de Crassus, lieutenant de César et Pompée. Rome réorganisa la ville et la rebaptisa « Vicus-Julii » c’est-à-dire le bourg de Jules (César). La ville fut successivement ravagée par les Vandales, les Alains et les Suèves.

    Au Vème siècle, les Wisigoths fondèrent le royaume wisigoth de Toulouse et Aire en fut sans doute un élément important, au point qu’en 506 le roi Alaric II y promulgua le « Bréviaire d’Alaric » (ensemble de lois régissant les Wisigoths et la société gallo-romaine, en vigueur jusqu’au XIe siècle).

    Christian


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  • La fontaine Saint-Cado

    En contrebas de la chapelle, vers l’est, quelques marches d’escalier construites en 2004 conduisent à la fontaine de dévotion dédiée à saint Cado.

    Erigée au XVIIe siècle, restaurée en 1936, elle est protégée de la mer par un enclos de pierre. En effet, chaque marée montante envahit l’enclos, et l’eau monte jusqu’au bassin.

    Ce petit bassin, carré, se trouve sous un édifice voûté en plein cintre, surmonté d’une croix d’allure celtique plus récente au centre de laquelle est sculptée une crucifixion.

    Au fond de la niche, une statue de Saint-Cado récente.

    Bonne journée, Chris


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  • La Chapelle sur l’île de Saint Cado…

    Fils d'un prince de Glamorgan en Pays de Galles, fondateur et abbé du grand monastère de Llancarvan, saint Cado, comme tant d'autres moines de son pays, vint en Armorique au 6e siècle. Il vécut un temps dans cette île de la rivière d'Etel.
    Les vitraux que l'on peut admirer ont un intérêt plutôt culturel.
    On peut voir au fond de la nouvelle chapelle une représentation de ses parents. Ce vitrail de 1998 est un don d'une société d'eau minérale bretonne. On y voit Gundliew, le père, surnommé "le Guerrier" et Gwladis, fille d'un roi Gallois, qui se fit ermite au bord de l'Ebbw après son veuvage.
    Dans le chœur, le vitrail central, d'origine, le représente.
    Un vitrail montre le travail de la terre, le ramassage du goémon qui sert d'engrais après enfouissement. En filigrane, saint Gildas, ami de saint Cado, qui fonda la célèbre abbaye de Rhuys.
    Un autre vitrail représente le travail de la mer. Près du calvaire de Pen Er Pont, un pêcheur du retour de la pêche se tient près d'une femme. En filigrane, saint Cado.

    Au dessus du lit de saint Cado, le bateau à 3 mâts armé de canons, que l'on porte en procession le jour du pardon, le 3e dimanche de septembre. Il a remplacé un ancien bâtiment de guerre.

    Bonne journée, Chris


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