• En face du pont de Saint-Cado, un îlot émerge du fleuve côtier Étel. Minuscule petit bout de terre de 25 mètres de diamètre à marée haute, bande de sable d’une centaine de mètres de long à marée basse, il porte une maison aux volets bleus et au toit d’ardoises roussies par le lichen. L’endroit n’est pas sacré, mais tant de photographes s’y sont penchés qu’elle doit dégager quand même quelque chose…

    Construite en 1894, aujourd’hui inhabitée, elle était destinée au gardien des parcs ostréicoles voisins qui profitaient de la rencontre des eaux salées de la mer et des eaux douces de l’Étel. Fort de cette histoire, certains pensent que le nom de l’îlot, anciennement appelé Sterguer, provient de la fonction de la maison, c'est-à-dire « an istr er gêr », de istr, les huîtres et gêr  la maison, donc l’îlot de la maison des huitres. D’autres, plus pointus, pour qui « an istr er gêr » se traduit par « les huîtres à la maison », ce qui ne veut absolument rien dire, pensent que le nom provient tout simplement de ster, beau et guer, le fleuve, donc tout simplement l’îlot du beau fleuve.

    Le calvaire de l’île Saint-Cado

    La chapelle conventuelle était située dans un enclos entouré d’un muret qu’on appelait le « placitre » et dans lequel se trouvait souvent un calvaire.

    Erigé en 1822 sous l’instigation du curé de Belz, l’abbé Joseph Marec, celui de Saint-Cado possède trois larges escaliers menant sur une plateforme délimitée par 4 piliers carrés surmontés de pinacles ornés de têtes d’anges et de langues de feu en relief.

    La croix, érigée au centre de la plateforme, présente d’un côté le Christ, et de l’autre la Vierge Marie.

    Bonne journée, Chris

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...

    L’îlot de Nichtarguér et le calvaire de Saint-Cado...


    8 commentaires
  • Fils d'un prince de Glamorgan en Pays de Galles, fondateur et abbé du grand monastère de Llancarvan, Saint-Cado, comme tant d'autres moines de son pays, vint en Armorique au 6e siècle. Il vécut un temps dans cette île de la rivière d'Etel.

    Les vitraux que l'on peut admirer ont un intérêt plutôt culturel.
    On peut voir au fond de la nouvelle chapelle une représentation de ses parents. Ce vitrail de 1998 est un don d'une société d'eau minérale bretonne.

    On y voit Gundliew, le père, surnommé "le Guerrier" et Gwladis, fille d'un roi Gallois, qui se fit ermite au bord de l'Ebbw après son veuvage.
    Dans le chœur, le vitrail central, d'origine, le représente.
    Un vitrail montre le travail de la terre, le ramassage du goémon qui sert d'engrais après enfouisement. En filigrane, saint Gildas, ami de saint Cado, qui fonda la célèbre abbaye de Rhuys.
    Un autre vitrail représente le travail de la mer. Près du calvaire de Pen Er Pont, un pêcheur du retour de la pêche se tient près d'une femme. En filigrane, saint Cado.

    Au dessus du lit de saint Cado, le bateau à 3 mâts armé de canons, que l'on porte en procession le jour du pardon, le 3ème dimanche de septembre. Il a remplacé un ancien bâtiment de guerre.

    Bonne journée, Chris


    7 commentaires
  • Balades, pêche et bon barbecue, rien de tel pour passer de bons moments entre amis.

    Bientôt le retour…

    Bonne journée, Chris


    4 commentaires

  • 6 commentaires
  • Avec mes amis Normands, j’ai découvert un jardin avec des sculptures magnifiques, je vous les présente. Mais en préalable un peu d’histoire de ce lieu.

    Inaugurée en décembre 2013, ce nouvel espace est une invitation à la flânerie, un havre de quiétude, en plein cœur du centre historique d’Honfleur.

    Mêlant histoire, culture et promenade au fil de l’eau, avec un côté zen qui inspire la sérénité.

    Situé sur un bras de la Claire, le jardin comprend de nombreux promontoires et points de vue sur le cours d’eau, dont la mise en valeur est maximale.

    Ce parc urbain de 7 000m² a été conçu et aménagé par les différents services municipaux : jardiniers, maçons, menuisiers, électriciens… Les équipes des services techniques ont veillé à réutiliser les matériaux trouvés sur place pour faire les restaurations, ainsi les murets conservent un aspect vestige.

    En effet lors de la rénovation, des vestiges des anciennes tanneries ont été mis à jour. Cette activité était installée à cet emplacement pour profiter des deux cours d’eau.

    On peut désormais admirer dans le jardin des bacs de teinturier et tout un réseau de canaux.

    L’artiste Annick Leroy a été sollicité pour créer des œuvres en relation avec les lieux.

    En effet, Michel Lamarre, maire de Honfleur, souhaitait, dans une ville ayant inspiré tant d’artistes, mettre l’art au cœur de cet espace afin de lui donner une âme supplémentaire.
    Annick Leroy a donc réalisé une fresque en mosaïque rappelant le travail de la corporation des tanneurs et des teinturiers (photo 10).

    Elle a également conçu deux sculptures fontaines :
                   - 4 oies crachant de l’eau (7 et 8)
                   - un enfant au parapluie (photos 5 et 6)
                   - un escargot géant recouvert de mosaïque (photo 9)

    Venez découvrir ce lieu unique

    Bonne journée, Chris


    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique