• Il n’y a pas que les châteaux de la Loire, j'ai un joli patrimoine dans mon département (Eure-et-Loir), celui-ci va bientôt voir la réalisation d’un livre. Comme exemple ces 3 châteaux magnifiques.

    Photos prises aux altitudes réglementaires pour le respect des propriétaires et bien sur, avec du bon matériel photographique.

    Ces 3 châteaux sur les photos, toujours en Eure-et-Loir, pouvez-vous les nommer ?

    Bonne journée, Christian

    Devinette IV...

    Devinette IV...

    Devinette IV...


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  • La forteresse de Bois-Ruffin :

    Classé monument historique en 1924, succède à un château plus ancien élevé contre les invasions normandes. En effet, le site était déjà fortifié au XIIe siècle, il y fait part d’un don du seigneur de Fréteval à l’abbaye de Saint-Père de Chartres de la ‘’seigneurie de toute la terre qui est appelée Bois-Ruffin avec toute la forêt’’.

    Le château est divisé en deux parties bien distinctes : la basse cour et le noyau fortifié. La basse cour était à l'origine protégée par une palissade. Aujourd'hui, on y accède par un pont. Les bâtiments de la basse cour ont peu d'intérêt, à l'exception de ruines d'une chapelle du XVIIe siècle.

    Quant au noyau fortifié, il est séparé de la basse cour par un fossé rempli d'eau. Il est composé de deux étages. Au centre du noyau se trouve un donjon de 19 mètres qui présente quatre niveaux. Les planchers et les escaliers de l'intérieur ont aujourd'hui disparu.

    Bonneval :

    Au cœur de la Beauce et au commencement de la haute vallée de la rivière le Loir, Bonneval est un village fortifié.

    C’est autour de l’abbaye Saint-Florentin, fondée en 857, que la jolie ville de Bonneval s’est développée au fil du temps. Du haut moyen-âge subsistent de nombreux éléments défensifs comme la porte Saint-Roch, les tours, dont la Tour du Roi et les lavoirs... Autour des fortifications de l’enceinte du centre historique, le Loir coule dans les fossés de la ville et offre la possibilité de promenades rafraichissantes en barques électriques.

    L’abondance de l’eau au cœur de la ville lui a valu le surnom de « petite Venise de la Beauce ».

    Bouglainval :

    Joli château dans son écrin de verdure à deux pas de Maintenon.  Six bornes sont positionnées en limite de Bouglainval et de Chartainvilliers, entre le canal Louis XIV et la route départementale 136. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, elles servaient à délimiter la propriété du seigneur de Maintenon (Adrien Maurice de Noailles, l'époux de Françoise Charlotte d'Aubigné, nièce de Madame de Maintenon) de celle du chapitre de Chartres.

    Bonne journée, Chris 


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  • Photos prises aux altitudes réglementaires pour le respect des propriétaires et bien sur, avec du bon matériel photographique.

    Ces 3 châteaux sur les photos, toujours en Eure-et-Loir, pouvez-vous les nommer ?

    Bonne journée, Chris

    Devinette III...

    Devinette III...

    Devinette III...


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  • Château Beaumont-les-Autels :

    Le château est situé dans le parc naturel régional du Perche et sur la commune du même nom qui est traversée par la rivière l'Ozanne, affluent en rive droite du Loir.

    Le château fut tout d'abord une simple tour féodale. Sa position stratégique à l'entrée du Perche en fit un lieu convoité par les troupes anglaises qui s'en emparèrent au XIVe siècle. A la même époque, l'illustre famille d'Estouteville acquit le château et ses fiefs.

    C'est au milieu du XVIe siècle que fut entamée la construction du nouveau château par Jean II du Blosset. Elle fut achevée vers 1580.

    La puissante famille de Rohan posséda le domaine au XVIIe siècle. La demeure ne fut pas épargnée lors de la révolution, les biens furent séquestrés et vendus et le propriétaire, Monsieur de Reverseaux, arrêté à Chartres et condamné à mort en février 1794.

    Il fallut attendre 1804 pour voir le château de Beaumont enfin restauré par Joseph Augustin, baron de Besenval.

    Les embellissements dus au baron de LAYRE, à la fin du XIXe siècle, apporteront à la demeure le caractère que nous lui connaissons aujourd'hui.

    Le château d’Anet :

    C'est en 1547 que Diane de Poitiers, veuve de Louis de Brézé, Grand Sénéchal de Normandie, fit commencer la construction du château d'Anet.
    Cinq années devaient suffire à l'achèvement des travaux que dirigea le célèbre architecte Philibert de l'Orme et auxquels collaborèrent Benvenuto Cellini, Germain Pilon, Jean Cousin, Léonard Limousin.

    En 1566, Diane de Poitiers mourait à Anet. Selon son désir, et pour abriter son tombeau, magnifique œuvre de Pierre Bontemps, sa fille Louise de Brézé, Duchesse d'Aumale fit élever près du Château une chapelle funéraire qui vient d'être restaurée.

    Au XVII° siècle, le château appartint aux Ducs de Vendôme qui y apportèrent de profonds remaniements : l'escalier d'honneur fut construit par Claude Desgots en 1680 ainsi que le Pavillon du Gouvernement. 
    Le canal fut creusé à cette époque sur des plans de Le Notre.

    Au XVIIIe siècle, la Duchesse du Maine, puis le Duc de Penthièvre y menèrent grand train. 
    La révolution et les années qui suivirent, faillirent amener l'anéantissement du château.
    Confisqué, vendu comme bien national, il fut d'abord mis à sac, puis les démolisseurs s'attaquèrent à l'édifice ; le corps du logis central et une partie de l'aile droite furent détruits. 
    A partir de 1840, commence l'ère des restaurations.
    Cinq générations de propriétaires appartenant à la même famille ont réussi avec goût et patience, à rendre à ce beau domaine, un des joyaux de l'architecture française, une part de sa splendeur d'autrefois.

    Le château d’Auneau : 

    Le château est bâti sur le territoire de la paroisse du même nom offre un aspect imposant malgré de nombreuses transformations. Aujourd’hui, il se compose de 2 parties : d'une part le bâtiment principal (XIVe, XVIe, XVIIIe siècle) et d'autre part, le donjon cylindrique du XIe siècle

    Un premier château (“la Vieille cour”) fut édifié au VIIIe ou IXe siècle pour protéger la route de Chartres et les habitants du bourg. Au XIe siècle, un second bâtiment vit le jour sous l’impulsion du seigneur de l’époque, Hugues de Gallardon, vassal des Comtes de Chartres qui possédaient la châtellenie d’Auneau. Il reste de cette période le donjon rond qui fut surmonté au XVIe siècle d’un dôme et d’un lanternon.

    Marguerite d’Auneau descendante d’Hugues de Gallardon épouse Bureau de la Rivière. Au XIVe siècle, le château lui appartient, il est chambellan du roi Charles V. Celui-ci fait édifier un troisième château dont il subsiste encore aujourd’hui une partie. Un siècle plus tard, les familles des La Roche Guyon, d’Estouteville puis Bertin de Silly en prennent possession. En 1580, il est aux mains d’Henri de Joyeuse, maréchal de France et va connaître ses “heures de gloire” sept ans plus tard. En effet, le 24 novembre 1587, va se livrer ce qu’on appellera “la Bataille d’Auneau”. 
    Aujourd'hui, le Château appartient à une société privée. L'ancienne Ferme du Château, totalement rénovée accueille aujourd'hui une Maison pour autistes adultes.

    Bonne journée, Chris

    Histoire des 3 châteaux...

    Histoire des 3 châteaux...

    Histoire des 3 châteaux...


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  • Trois nouveaux châteaux (toujours dans le 28), de quoi donner mal à la tête à mon amie Luce. Photos prises aux altitudes réglementaires pour le respect des propriétaires et bien sur, avec du bon matériel photographique.

    Ces 3 châteaux sur les photos, pouvez-vous les nommer ?

    Bonne journée, Chris


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