• Deux belles randonnées dans le secteur de Gisors, 16 km le matin et 13 l’après-midi, dans les pas de personnages célèbres…

    Le chemin du Baron

    Au confluent des vallées de l’Epte, du Réveillon, de la Levrière et de la Troësne, et au carrefour de trois régions, la Picardie, l’Ile de France et la Normandie à laquelle elle appartient, Gisors est la Capitale historique du Vexin Normand. Entourée des légendes des templiers persécutés à partir de 1307 par le roi Philippe le Bel, elle fut le théâtre de nombreux conflits à travers l’histoire en raison de sa position stratégique.

    Circuit de la Reine Blanche

    La Reine blanche d’Evreux (XIVe siècle), qui s’était retirée au château de Neaufles-Saint-Martin après le décès de son époux Philippe IV, avait l’habitude de se promener sur ce chemin qui reprit son nom.


    2 commentaires
  • L’église Saint-Gervais-Saint-Protais

    C’est un des plus beaux monuments religieux de Normandie. La collégiale Saint-Gervais-Saint-Protais est une église catholique paroissiale. Sa partie la plus ancienne est la tour centrale qui s'élève au-dessus de la croisée du transept. Elle date du dernier quart du XIIe siècle. Le chœur a été édifié pendant la première moitié du XIIIe siècle dans le style gothique de l'Île-de-France. Entre la fin du XVe et le milieu du XVIe siècle, l'église est agrandie et en partie reconstruite dans le style gothique flamboyant. Les deuxièmes collatéraux du chœur, le pseudo-déambulatoire, les chapelles du chevet, les croisillons du transept, la nef, ses doubles bas-côtés et la tour à gauche de la façade datent de cette époque. La grosse tour à l'angle sud-ouest est mise en chantier en 1541, suivie par la façade occidentale de la nef. En rupture avec les parties antérieures, elles affichent le style de la Renaissance. 

    L’Orgue de l’église

    Le buffet rappelle beaucoup ceux que l'on peut admirer aujourd'hui encore à Saint-Maclou et Saint Vivien de Rouen.

    La tribune, construite par Jean Grappin, en pierres de Vernon, est celle qui existe encore aujourd'hui.
    En avril 1580, le ravissant escalier qui conduit aux orgues était achevé. Le mois suivant, l'orgue était terminé et la fabrique invitait le grand musicien ébroïcien Guillaume Costeley à venir visiter l'instrument.
    Il ne restait plus qu'à achever la décoration et notamment la peinture du buffet et de la balustrade.

    Vitrail dans le côté nord de la nef,

    Il se trouve dans la chapelle de l'Assomption, dédiée à la Vierge. Sa construction a été financée par une confrérie royale créée en 1360 par Charles V.

    Un grand bas-relief présente en couleurs vives (fond bleu et fleurs de lys dorées) le Roi, la Reine, suivis par les trois ordres en procession : noblesse, clergé et peuple.au sud, la chapelle de la Vierge. Celle-ci abrite une peinture sur verre de style maniériste datée de 1545, réalisée par des artistes de l'Ecole de Fontainebleau.


    2 commentaires
  • Cette cité ancienne située à la lisière du Vexin normand témoigne par son patrimoine architectural de la lutte acharnée entre souverains Capétiens et Plantagenêt durant une partie du Moyen Âge. Élément important du paysage urbain, son château fort se dresse depuis lors sur une éminence dominant la ville. Principal lieu touristique de l'agglomération, il est également au centre de diverses légendes ayant trait à l'ordre du Temple.

    Le château de Gisors

    C’est une construction du XIe siècle (1096) décidée par Guillaume II d'Angleterre et confiée à Robert II de Bellême dont le donjon occupe une motte castrale. Il est célèbre par la légende populaire du trésor des templiers qui y serait caché, mais les templiers n'en ont eu la responsabilité qu'entre 1158 et 1160 (30 ans après la création de l'ordre) puis quatre dignitaires de l'ordre du Temple y ont été brièvement prisonniers en 1314 lors de la chute de l'ordre.

    Lavoir de la rue des Argillières

    Les origines de ce lavoir remontent au xve siècle. Située en bordure de la rivière l'Epte, cette construction intègre des pierres calcaires et des pans de bois, tandis que la toiture est entièrement recouverte d'ardoises.

    Le cabinet de verdure

    C’est l'unique vestige d'une villégiature appartenant à une ancienne famille de notables (Vaillant du Douet de Graville), jusqu'au début du XXe siècle. Ce pavillon de plaisance prenait place au milieu d'un parc de 3ha doté d'un jardin à la française.

     


    2 commentaires
  • A Corte, il se passe toujours quelque chose, car ici se trouve la seule université de Corse. Dans les cafés et les bars où se retrouvent les étudiants le soir, l’ambiance est garantie.

    Les Chants et groupes polyphoniques Corse les plus connus et que j’adore sont :

    Cantà u Populu Corsu (Cumpanerò)

    l'alba (sta mane)

    L'arcusgi (Spatriatu)

    Tavagna (A strada di l'omu)

    I Chjami Aghjalesi (U cantu liberu)

    I Muvrini (Ton plus beau jour n'est pas encore venu)

    A Filetta (Sumiglia)

    Barbara Furtuna (L'Oru de Barbara Furtuna)

    Corte est aussi un aimant pour les randonneurs, de nombreuses randonnées avec de magnifiques paysages sont à disposition : lacs glaciaires de Melo et Capitello, Cinto et Paglia Orba ou dans la vallée de Tavignano, sont à parcourir entre autres.

    Dans la région de Corte et jusqu`en haut du col de Vizzanova, il y a de jolis lieux de baignade en rivière dans le Tavignano, dans la Restonica, dans le Vecchio et à Agnone.

    La Restonica

    C’est une rivière qui prend sa source au Lac de Melo à 1711 mètres d'altitude sur le monte Rotondo. Son cours est de 18 km avant de rejoindre le Tavignano à Corte.

    Son parcours est parsemé de cascades et de piscines naturelles d'eau limpide et fraîche, dans sa première partie, puis devient moins accidenté dans le reste de la vallée.

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...

    Corte (II/II)...


    2 commentaires
  • Corte, la capitale secrète de la Corse, se trouve au cœur de l`île, au confluent de Tavignano et de Restonica. La forteresse trône sur un rocher au-dessus de la ville, elle était pendant des siècles, fort disputée. Pendant l`indépendance de la Corse, entre 1755 et 1769, Corte était la capitale de l île sous Pasquale Paoli.

    Pascal Paoli

    C’est un homme politique, philosophe et général corse. La Guerre d'indépendance de la Corse et la République corse fondent une large partie de l'identité corse d'aujourd'hui. Pascal Paoli est l'une des figures les plus représentatives de cette période.

    Jean-Pierre Gaffory

    De son nom de baptême Gian Pietro Gaffory, est un médecin et un général, patriote corse né à Corte en 1704, puis assassiné en 1753 à Corte à l'âge de 49 ans.

    Le 3 octobre 1753, il meurt dans une embuscade tendue par six tireurs, dont son propre frère, dans le quartier de Saint Pancrace à Corte. Selon certains, cet assassinat a été commandité par les Génois ; pour d’autres, il s’agit d'une banale querelle de délimitation de propriétés avec la famille Romei. La présence du frère de Giuvan-Petru Gaffory laisse supposer que, si différend de limites il y avait, Gênes a su en tirer parti pour commanditer un assassinat. Il ne faudrait pas oublier que le roi Théodore a échappé à plusieurs tentatives d'assassinat. Éliminer les personnes qui gênaient n'était pas une chose rare à l'époque.

    La maison des frères Romei (qui s'étaient enfuis) fut rasée, selon les témoignages de l'époque.

    La Citadelle

    La citadelle de Corte (surnommée nid d'aigle) est une citadelle du XVIIIe siècle construite autour d'un château du XVe siècle et « musée de la Corse » de 1984.


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique