• Quand je randonne dans le coin de Thiron-Gardais et si cette randonnée tombe un premier ou troisième dimanche de chaque mois, je ne manque d’aller visiter ce château qui est je le reconnais l’un de mes préférés. Le château de Villebon a été construit en brique sur un terrain plat. Et il est en très bon état, ce qui n’est pas le cas de la plupart des forteresses qui existent encore aujourd’hui. Il a pourtant été construit il y a plus de 600 ans, en 1391 et il a réussi à résister à deux périodes importantes de l’histoire de France qui ont été fatales à la plupart des châteaux forts.

    Grâce à Sully, qui est mort à Villebon en 1641, le château n’a pas été décrénelé comme le voulait Richelieu. Et, surtout, il n’a pas été détruit au cours de la Révolution française. Il appartient à la famille de La Raudière depuis le début du XXe siècle, à l’époque où le grand-père de Jean de La Raudière épouse la dernière descendante des Pontoi-Pontcarré alors propriétaires du château depuis 1812. L’un des secrets de Villebon, c’est qu’il a toujours été habité et chauffé, ce qui a permis de le conserver dans cet état exceptionnel.

    Même si depuis 600 ans il y a eu des réparations, les murs extérieurs sont d’origine avec leurs fenêtres à meneaux qui datent de la renaissance.

    « Nous avons conservé du Moyen Age, les tours crénelées, le pont-levis et le chemin de ronde », explique Jean de La Raudière.

    Sully y a passé ses années de retraite

    Une fois franchi le pont-levis au-dessus des douves en eaux, changement de décor. En quelques mètres, le visiteur passe du Moyen Age à l’époque de la Renaissance. Cette partie du château est due à Jean d’Estouteville. À l’époque, il était le propriétaire du château et il était capitaine sous François Ier.

    Quant au grand parc de quarante hectares, dans lequel s’ébroue une harde de daims, il a été redessiné par Sully, au XVIIe siècle.

    « C’était une époque de disette et il a donné du travail à la population, en particulier en faisant creuser le grand étang », continue le propriétaire du château.

    En effet, Sully a passé une grande partie de ses trente et un ans de retraite à Villebon, après avoir été écarté du pouvoir lorsqu’Henri IV a été assassiné par Ravaillac.

    Petite indication si vous passez par Chartres allez le visiter. Pour les visites guidées, elles se déroulent les premiers et troisièmes dimanches du mois à 15 heures et à 16 h 45.

    Bonne journée, Chris

     





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  • Une petite promenade sur le pont Saint-Bénézet, couramment appelé pont d'Avignon s’impose lorsque l’on est à Avignon. C’est un pont construit de 1177 à 1185 sur le Rhône. Sur la deuxième de ses quatre arches est édifiée la chapelle Saint-Bénézet, et au-dessus d'elle la chapelle Saint-Nicolas (voir sur mes photos). La balade sur le pont est payante…

     Bonne journée, Chris

     








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    Château d'Armainvilliers...

     Vol de Clément Ader dans le parc du château d'Armainvilliers

     un rébus et deux aquarelles de ce château disparu 

     Bonne journée, Chris

     














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  • Situé à 25 km de Chartres et à 120 km au Sud-Ouest de Paris, le centre comprend un ancien manoir seigneurial, ses dépendances (écuries, bergerie, hangars), ainsi qu’un parc de 6 hectares. Appartenant au circuit des fermes fortifiées, ce superbe lieu est peu à peu restauré dans le respect de la sauvegarde du patrimoine et aménagé en site écologique modèle. La ferme est constituée de 4 ailes situées au 4 points cardinaux : c’est pour cela que l’on parle d’Aile Nord, d’Aile Sud, d’Aile Ouest, d’Aile Est.

    L’Aile Est la plus récente du lieu, elle abrite dans sa partie Sud le logis principal qui fut la seule partie habitée. Datant des 15e et 16e siècle, il est aussi appelé « Donjon carré Henri IV ».

    L’Aile Nord autrefois une étable, le rez-de-chaussée a été aménagé et restauré pour être utilisé comme temple pendant l’été.

    L’Aile Ouest est une ancienne bergerie qui a accueilli jusqu’à 200 brebis.

    Le Centre de la cour intérieure de la ferme abrite un magnifique pigeonnier-donjon. Près de 200 colombiers subsistent aujourd’hui dans le département, dont celui de la ferme du Plessis. A vocation défensive au moyen-âge, ce donjon fut surélevé et transformé en colombier au 19e siècle.

    La demi-lune, il était d'usage de protéger les bâtiments agricoles par des fortifications entourées de douves et complétées de tours de défense. Ce bassin est l’un des trois points d’eau qui témoignent que la Ferme du Plessis était autrefois une des fermes fortifiées du Thimerais. De plus, sur ces terres argileuses où les cours d’eau sont rares, ces bassins pouvaient servir d’abreuvoir et constituaient une réserve d’eau en cas d’incendie.

    Bonne journée, Chris

     








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  • Une vidéo qui vous montre un de mes repérages pour faire des photos du château d’Amboise. Le long de la Loire et un virage au dessus du château, ensuite deux photos pour le résultat suivant : photos de la Loire et du château d'Amboise.

     Bonne journée, Chris.





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