• A coté de chez moi...

    J’ai profité d’un beau soleil pour faire quelques photos à la mémoire d’une grande aviatrice qui avait la passion des airs comme moi.

    Hélène Boucher, aviatrice féministe  (1908 – 1934).

    Elle a également milité pour le droit de vote des femmes, aux côtés d'Adrienne Bolland et de Maryse Bastié.

    Surnommée l’aviatrice « la plus rapide du monde » en raison des brillants records de vitesse qu’elle avait battus, Hélène Boucher, âgée de 26 ans, servie par des dons rares de virtuosité et de courage joints à la plus charmante simplicité, venue à l’aviation par goût et passionnée de mécanique, se tue à Guyancourt lors de son entraînement presque quotidien.

    Sa vie en demeura la preuve. Elle passe en 1931 son brevet de pilote à Mont-de-Marsan. L’année suivante, elle devient pilote de transports publics. Elle n’attendra pas longtemps pour pénétrer dans la gloire par la grande porte. En août 1932, la voici recordwoman d’altitude. Elle était montée jusqu’à 5900 mètres. Quinze mois plus tard elle veut gagner Saïgon (actuelle Hô-Chi-Minh-Ville), échoue dans sa tentative.

    Elle ne se tient pas pour battue. Un magnifique voyage de retour lui vaut d’unanimes éloges. Au printemps de cette année, elle se rencontre avec Liesel Bach. En quatre semaines d’apprentissage, elle avait été consacrée virtuose de l’acrobatie. En août, enfin, elle bat les records du monde féminin et masculin de vitesse sur 100 et 1000 kilomètres et le record mondial de vitesse pure.

    Avant d'être inhumée dans le cimetière du village d’Yermenonville (Eure-et-Loir) où elle passa sa jeunesse, un hommage national lui est rendu en l'église Saint-Louis-des-Invalides à Paris. Son cercueil est exposé pendant deux jours. Elle est la première femme à recevoir un tel honneur. Sur mes photos le monument qui a été inauguré à la mémoire d'Hélène Boucher. Pendant la cérémonie, des avions survolèrent le monument à faible altitude.

    Dans les années suivant sa mort (au moins en 1935 et 1936), une compétition d'aviation féminine porte son nom : la coupe Hélène Boucher (remportée par Maryse Hilsz les deux premières années). 

    La Poste française a émis, en 1972, un timbre à l'effigie d'Hélène Boucher et de Maryse Hilsz (Prix Monique Berlioux de l'Académie des sports en 1936).

    Bonne journée, Chris

     

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  • Commentaires

    1
    luce
    Samedi 24 Novembre 2018 à 20:14

    Bonsoir cricri,

    Imposant ce monument aux ailes stylisées,  c'est beau d'avoir une passion dans la vie , mais celle-ci était bien dangereuse car je pense que les avions en ce temps-là n'étaient pas si performants que   ceux d'aujourd'hui. 

    Bise ami, je suis sûre que tu passeras un bon dimanche (sourire)

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