• Une randonnée (sous une pluie fine pendant 50% de la randonnée car à mi-chemin le ciel s’est dégagé) vers la pointe des Espagnols, pointe qui est tout au nord de la presqu'île de Roscanvel, celle-ci étant la pointe nord de la presqu'île de Crozon.

    L'origine du nom :

    En Quinze-cent-quatre-vingt-quatorze, pendant les Guerres de religion. Sans demander la permission à leurs alliés catholiques (en l'occurrence le duc de Mercœur, gouverneur de Bretagne), trois compagnies espagnoles investirent l'extrémité de la presqu'île de Roscanvel pour y construire un fort, l'idée étant d'en construire ensuite un autre en face, de l'autre côté du goulet, pour isoler complètement Brest et la rade et en contrôler l'accès.

    Mais ce projet ne put aboutir, les renforts attendus n'arrivant pas. L'armée royale et ses alliés anglais finirent par attaquer le fort. La bataille fut rude et il fallut plusieurs semaines de combat pour arriver à la victoire (les 400 espagnols expédièrent ad patres plusieurs milliers de leurs ennemis), l'assaut décisif étant donné alors que les renforts espagnols n'étaient plus qu'à quelques lieues (Locronan).

    Il ne subsiste plus aucune trace de ce fortin espagnol, mais le souvenir de cet épisode reste au travers du nom désormais donné au lieu : la Pointe des Espagnols.

    Cent ans plus tard, Vauban édifiera ici une conséquente batterie de défense, et pendant la Seconde Guerre mondiale, cette position stratégique fut naturellement le théâtre de combats et de bombardements très importants. Petit à petit, la végétation reprend ses droits et recouvre blockhaus et autres vestiges...

    Petit conseil, si vous faites cette randonnée, soyez prudents, restez sur les chemins côtiers balisés.

     Bonne journée, Chris

     Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...

    Randonnée ''Pointe des Espagnols'' (Finistère)...


    8 commentaires
  • Série sur les ports de notre littoral français.

    Mes photos aériennes vont du département du Nord jusqu’en Corse.

    A 12h00 le texte sur mon autre blog

    http://crisviation.eklablog.com/

    Bonne journée, Chris

     Vue aérienne d'un site de France...


    4 commentaires
  • Pour terminer mes articles sur l’enclos paroissial de Sizun, entrons dans l’église Saint-Suliau, magnifique église bretonne.

    Le Maître-autel et son retable (photo 3), on peut admirer la finesse des colonnettes, l'expression des visages de Marie, Joseph, l'enfant, des personnages de Pierre et Paul de chaque côté du tabernacle, les Evangélistes accompagnés de leur symbole (bœuf, lion, enfant et aigle). 

    Au-dessus de Joseph et l'enfant, la statue de Saint-Suliau, le Saint Patron de la Paroisse.

    L'orgue (photo 11) est l’œuvre de Thomas DALLAM, fils aîné de Robert, né vers 1630. Il vécut à Sizun de 1682 à 1684. Il avait composé un orgue qui devait avoir 23 jeux. En 1750, l'orgue fut foudroyé et mal réparé par le Sieur Tribuot, facteur d'Orgue Royal, comme en témoigne un procès qui lui fut intenté. Vers 1850, un facteur d'Orgue, alsacien, du nom de HEYER, installé à Quimper, a reconstruit l'orgue, qui avait été réparé tant bien que mal par un dénommé MEAR, en lui donnant une facture romantique ; par manque de crédit le positif fut vidé de ses tuyaux. En 1968, il restait à l'orgue, 9 jeux et un clavier, le tout en très mauvais état. La mise en route de la restauration est due à l'esprit d'entreprise et à la persévérance de l'Abbé BROC'H, alors curé de Sizun. C'est en 1971, que le facteur d'orgue Jean RENAUD, de Nantes, l'a relevé en facture classique avec 10 jeux au Grand Orgue, 7 au positif et 3 au pédalier. Ce bel instrument est apprécié lors des concerts des "JEUDIS de SIZUN", en juillet et août.

    La vitrine (photo 5) : Les objets et vêtements liturgiques présentés dans cette vitrine ne sont pas des pièces de musée. Cette présentation permet à tous d'admirer des œuvres qui font partie du patrimoine de la paroisse de SIZUN et de celle de SAINT-ELOY. A l'occasion des pardons, calices, ciboire, buste de Saint-Suliau, statue de la Vierge, prennent leur place dans la fête. 

    Les quatre piliers centraux sont les traces de l'ancienne église qui fut reconstruite et agrandie au cours du XVIIème siècle. 

    La cuve baptismale (photo 10) en granit est datée de 1679, surmontée d'un baldaquin porté par huit colonnettes dont quatre lisses et quatre ornementées.

     Bonne journée, Chris

     L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...

    L'église Saint-Suliau (Finistère)...


    12 commentaires
  • Un petit tour dans l’enclos paroissial et ses curiosités.

    Le clocher : Ce clocher repose sur quatre piliers et ne comporte pas de fondation. C'est l'un des derniers grands clochers à flèche de l'école bretonne. La tour haute de 24 mètres ne comporte pas de contrefort d'angle mais de simples pilastres qui montent jusqu'à la galerie en encorbellement. Sur la plate-forme, une merveilleuse flèche octogonale haute de 30 mètres : dans les angles, des clochetons qui passent du plan carré au plan octogonal évitant à la flèche centrale de paraître trop grêle. Deux dates sont portées sur la tour : 1728 et 1735. 

    En faisant le tour de l'église : il faut regarder, tantôt en haut, tantôt à hauteur du visage. En haut, nous trouvons plusieurs représentations d'animaux, certains grimaçant ; à hauteur du visage nous voyons la petite porte qui donne accès à l'Eglise, une très belle porte ornée d'un fronton, avec le visage dit du philosophe ; des oiseaux et des petits personnages fond les vendanges dans une guirlande de vigne. 

    En haut, il faut regarder le chevet du chœur, avec ses sept pigeons surmontés de lanternons et ornés d'une somptueuse décoration. A hauteur du visage, une frise mystérieuse court au long de ce chevet polygonal. Elle pique la curiosité, mais garde son mystère.

     Bonne journée, Chris

     Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...

    Intérieur de l'enclos paroissial (Sizun)...


    8 commentaires
  •  Pour continuer la déclinaison de l’enclos paroissial de Sizun, voici la chapelle-ossuaire.

    L'ossuaire est situé dans la partie ouest du cimetière, façade ouverte sur l'Orient. Cette façade fait la particularité de l'Ossuaire de SIZUN. Elle est divisée en trois registres que viennent couper la porte et le fronton triangulaire orné des armes de la famille de Rohan. 

    Le registre inférieur comporte des pierres en granit jaune alvéolé ; celui du milieu, une série de fenêtres en plein cintre, séparées par des pilastres à gaines, avec la particularité pour l'un d'entr'eux : la représentation de la femme au rouleau dont c'est le seul habillement ; sur l'avant-dernier est gravée la date de 1585.

    Le troisième registre est formé par une longue suite de douze niches, séparées par des pilastres doriques cannelés, dans lesquelles sont placées les statues des douze Apôtres : Pierre (Clefs), André (croix en x), Jacques le Majeur (coquille), Jean (coupe), Jacques le Mineur (bâton), Matthias (bâton pastoral), Philippe (croix), Barthélémy (coutelas), Matthieu (balance), Simon (scie), Jude (glaive), Thomas (équerre). Les Apôtres sont drapés par une phrase du Credo. 

    La porte d'entrée à l'Ossuaire est formée de deux colonnes cannelées, coiffée de chapiteaux corinthiens écourtés, lesquels portent un entablement et un fronton triangulaire. En haut de ce fronton, au-dessus des armes des Rohan est inscrite la date de 1588 ; s'y trouve également une petite statuette de Saint-Suliau, tenant toujours ses houssines ou petites baguettes. Dans les triangles extérieurs se trouvent deux franciscains : Saint-François d'Assise montrant ses stigmates et un deuxième tenant un ciboire ou calice. Deux inscriptions sont inscrites : Memento Mori -"Souviens-toi qu'il faut mourir", et "Vous nos enfants qui par ici passés, souvenez-vous que nous sommes trépassés". 

    En tête de la série des Apôtres, au contrefort sud-est se trouve la statue de Saint-Suliau représenté en chasuble antique. 

    Regardant vers la place, à l'angle formé avec l'Arc de Triomphe se trouve une sirène portant comme des traces d'algues marines. 

    A l'origine, l'Ossuaire servait à recevoir les restes des morts relevés des tombes, lorsqu'on procédait à une nouvelle inhumation. A cette époque plus récente, on y déposait les morts avant les obsèques pour une dernière veillée funèbre. Actuellement, l'Ossuaire est un lieu d'accueil pour les visiteurs, d'exposition d'un intérieur breton, de divers objets et vêtements d'autrefois. Des statues, venant de lieux différents, y sont aussi exposées.

     Bonne journée, Chris

     


    8 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires